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 Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!"

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Pepita Lapina
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Pepita Lapina


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MessageSujet: Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!"   Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!" EmptyLun 1 Avr - 20:42




Loin des yeux loin du coeur ?



«  Mademoiselle Devereaux ? Le Directeur Kovas souhaiterait vous parler. Maintenant je vous prie ! »


Les regards se posèrent sur la silhouette de celle qui, depuis son arrivée à Poudlard l'année dernière, n'avait eu de cesse de faire parler d'elle. Et rarement en bien il fallait bien l'avouer ! Si ses résultats en classe étaient plutôt impressionnants -ce qui ne manquait pas de faire rager plus d'un de ses camarades – sa conduite faisait l'unanimité : exécrable ! Méprisante, violente et sarcastique et irrévérencieuse au possible. Et les élèves ne comptaient même plus le nombre de fois où leur « camarade » avait écopé d'heures de colle ou diverses autres punitions. Et, comme si cela ne lui suffisait pas, comme si cette hideuse petite peste cherchait à attirer l'attention de tous, elle avait réussi l'exploit de, en quelques mois à peine, se faire violer, enlever, attaquer à Pré au Lard, tuer par légitime défense et même se fiancer avec l'héritier Thorne ! Et, depuis la rentrée, autrement dit pas même une semaine, la rumeur courait que cette peste avait rompu ses fiançailles et que, ô surprise, elle avait été vue avec un bébé ! SON enfant ! Cette nouvelle n'avait pas manqué de scotché la majorité des élèves qui ne comprenaient pas comment elle avait fait pour leur cacher pareille bombe ! Et, surtout, tous se demandaient qui en était le père ! Alors que, soupirant et pestant à mi-voix, elle se levait pour suivre l'employée venue la chercher, tous les regards la suivirent jusqu'à ce que, enfin, elle ait disparue de leur champs de vision.

Alors qu'elle suivait, tête bien droite et le regard plus fier et hautain que jamais la femme Thémis ne pouvait s'empêcher de s'étonner de ce rictus, visiblement un sourire en fait, que l'employée affichait. Pourquoi elle souriait cette énorme baudruche ? La vert et argent n'avait rien fait qui méritait qu'on la convoque ainsi chez ce si « cher » Kovac ! Enfin pas à ce qu'elle se souvenait du moins !Bon, à bien y réfléchir, elle avait bien distribué quelques gifles ici et là... Peut-être même bien quelques sorts mineurs... Mas ce n'était pas de sa faute si tous ces crapauds hideux, baveux et décérébrés la regardaient de travers ! Comme s'ils découvraient qu'elle puisse avoir une sexualité au point d'avoir un fils ! Merde quoi ! Elle était en pension , pas dans un couvent où elle aurait fait vœux de chasteté ! Elle se mordilla la lèvre en laissant échapper un profond soupir et un juron qui ne manqua pas de faire hausser le sourcil de la vieille dondon qui la guidait ! Le pire... Le pire dans toute cette histoire , c'était quand même que, pour le coup, Thémis n'avait pas la moindre vie sexuelle ! Et que, ce mouflet qui passait pour son fils, n'était même pas le sien ! Thalyesin... Il fallait vraiment qu'elle y tienne à ce boulet phénoménal pour ainsi prendre autant de risques pour lui et rien que pour lui ! Mais bon, il fallait bien qu'elle l'admette, le « boulet » avait beau être le plus insupportable des emmerdeurs il n'en demeurait pas moins le plus charmant, le plus beau, le plus craquant de tous ! Et encore... Tous les superlatifs du monde ne suffiraient pas à décrire, avec justesse et précision, ce qu'elle pensait de lui. En fait, tout se résumait à une seule phrase. Celle qu'elle ne se souvenait pas même de lui avoir dite après la Coupe. D'ailleurs, pour être honnête, elle ne se souvenait pour ainsi dire de rien sur ce qui s'était passé cette nuit-là. Et certainement pas de lui avoir dit que, oui, elle l'aimait !

Elle et sa garde chiourme arrivaient à destination. La femme ouvrit la porte, l'annonça et laissa la demoiselle pénétrer dans cet endroit où la vert et argent pensait recevoir une énième leçon de morale. Assortie, bien évidemment, d'une énième punition. L'année commençait, décidément, sous les pires des auspices ! Mais, lorsqu'elle en ressortit, la colère qui était la sienne dépassait, et largement, ce qu'elle avait imaginé ! Elle n'allait pas tarder à commettre un meurtre ! Voir deux si jamais, Lui aussi, y était pour quelque chose ! Hurlant un bon coup avant de remonter e couloir, bousculant sans le moindre ménagement tous ceux qui avaient le malheur de se trover sur son passage, elle rejoignit au pas de course son dortoir. Au diable les cours ! Au diable cette école ! Et au diable cet abruti qui entendait , ainsi, disposer de sa vie ! Non mais c'était pas vrai ! Il allait le lui payer ! Et très cher ! La jeune fille recensait toutes ces tortures et ces insultes qui allaient pleuvoir sur la tête (et le reste de la personne ) de celui auquel elle pensait. Elle commençait à faire ses bagages lorsque, dans un hurlement strident, elle envoya tout promener. Ses affaires, les draps du lit, les affaires de ses pauvres camarades de chambre... Tout y passa. Non ! Elle ne se résoudrait pas à accepter, avec autant de facilité, ce qu'elle ne voulait pas ! Jamais personne ne lui avait imposé quoique ce soit et, jamais, cela n'arriverait ! Sa fierté et sa liberté étaient les seules choses qu'elle possédait et qu'elle ne dut qu'à elle-même. Et personne ne les lui enlèverait ! Et certainement pas de cette façon ! Putain il faisait vraiment chier là ! Ramassant son blouson et sa baguette, elle planta tout le reste. Puis, filant vers la salle sur demande, elle emprunta ce passage secret qu'elle avait déjà utilisé plusieurs fois. Arrivant à la Tête de Sanglier, elle évita de répondre à ces appels qui l'invitaient à prendre un verre ou autre choses plus salaces. L'envie d'expliquer sa façon de penser à ces balourds suintants et laids la tenaillait mais Thémis avait un autre but. Une autre urgence sur le feu ! Et, celle-là, ne pouvait pas attendre ! Se contentant de foutre quelques insultes dans leurs faces de porcs, elle sortit du bar et se dirigea vers sa future scène de crime ! Quitte à finir derrière les barreaux d'une prison, Azkaban lui conviendrait très bien ! Tout plutôt que ce sort minable qu'on lui réservait de toutes façons !

Alors qu'elle arrivait, pire qu'un typhon ascendant tsunami, chez elle, Thémis ne trouva personne. Comme par hasard tiens ! La jeune fille, les joues empourprées, fouilla la maison de fond en comble. Sur son chemin les objets volaient et se fracassaient encore plus vite qu'elle ne parvenait à débiter toutes les insultes et les menaces qui lui venaient à l'esprit. Entrant dans la chambre de son frère, elle en retourna absolument le moindre recoin. Le lit, la penderie, la table de chevet, le bureau... rien ne fut épargné ! Et, lorsque, essoufflée et encore plus en colère, elle s'immobilisa. Il devait y avoir une preuve ! Ce n'était pas possible ! Nic n'était pas un homme ordonné ! Il avait forcément du ranger les preuves de son méfait quelque part. Mais, au plus elle cherchait, au plus une autre idée germait dans son cœur. Nicolas était peut-être protecteur mais il la connaissait et la respectait trop pour agir ainsi derrière son dos. Et, sans vouloir l'offenser, Thémis ne le pensait pas capable d'échafauder pareil piège. Non, Nicolas n'en était pas capable. Lui, si ! Frappant le mur de son poing qui ne tarda pas à se couvrir de sang, elle courut das sa chambre et la mit à sac elle aussi. Et il ne lui fallut guère plus de trois minutes pour trouver ce qu'elle cherchait. Un hibou en provenance de Beauxbâtons. Le parcourant rapidement elle fulmina de nouveau. Incroyable ! Il avait tout prévu ! Et, vu la signature en bas des autres courriers, soit il était un magnifique faussaire -ce qui était possible et même probable – soit son frère s'était fait complice de cette ultime trahison ! Le salaud ! Il voulait l'éloigner ? L'envoyer croupir en France dans un pensionnat encore pire que Poudlard ? Elle l'avait aidé, soigné, accueilli et même défendu lorsque Nicolas avait tout découvert ! Elle lui avait tout donné, même son cœur -quoique, là, elle ne se souvenait pas de lui avoir dit donc – et lui... Il la trahissait ! Se débarrassait d'elle comme on le faisait d'un jouet dont on ne voulait plus ! Pourquoi ! Bordel ! Pourquoi !

Un craquement lui indiqua que quelqu'un venait de rentrer. Trop tôt pour que ce soit Nicolas. Les hiboux à la main, hésitant à les prendre pour mieux le confondre, elle finit par les jeter sur le sol et, détourna prestement les talons. Elle était supposée être à Poudlard à l'heure actuelle. Ou, plus précisément, elle était supposée préparer ses affaires pour être transférée, le lendemain, dans sa nouvelle école. Oui, cette école où, JAMAIS, elle ne se rendrait. De toutes façons elle ne voulait pas retourner à Poudlard cette année ! Elle n'avait accepter d'y retourner que parce que LUI lui avait conseillé ! L'importance des études, de trouver sa voie, de parfaire son éducation... Autant de mensonges auxquels elle avait eu la bêtise de croire ! Quelle conne ! Il voulait déjà se débarrasser d'elle ! Et Thémis, elle, n'y avait rien vu ! Idiote ! Elle se demandait bien quelle serait sa tête lorsqu'il allait la voir. Poudlard lancerait peut-être un avis de recherches la concernant. Mais pas avant demain. Là, ils devaient tous penser que, comme à chaque fois, la vilaine peste était aller se cacher dans son coin pour fomenter un ultime dernier coup. En fait, en guise de dernier mauvais coup, c'était surtout Lui qui allait s'en prendre des coups. Et ils seraient tous très mauvais ! Déboulant comme un véritable boulet de canon dans le salon où l'homme se tenait et ne s'attendait vraiment pas à la voir, elle attrapa le vase de a cheminée et le lui lança en pleine figure !

- «  OU EST-IL ?
hurla t-elle tout en continuant à tout casser. Où est mon enfoiré de frère Thaly ? Dis-moi où il est où je te jure que je vais tout exploser ! Dis-moi où est le connard qui a signé mon transfert immédiat en Fance et à Beauxbâtons !Dis-le moi ! Je te jure que je vais le trouver et que je vais le castrer l'enfoiré ! Il est mort ! Et tu l'es tout autant si tu tentes seulement de me raisonner ! Compris ! Dis moi où est Nic ! »







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MessageSujet: Re: Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!"   Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!" EmptyMar 2 Avr - 19:57

Loin des yeux loin du coeur ?
thémis & thalyesin
Il y avait déjà une semaine de cela, Thalyesin avait fait un acte, qui allait lui faire payer. Le faire payer très cher. Peut-être pas dans l'immédiat, sûrement lors de vacances scolaires, et ça, le mangemort commençait à s'y préparer... Effectivement, juste avant la rentrée des grandes vacances aient commencé, McAllister c'était fait passer pour Nic, son ami. Un peu de polynectar et le tour était joué. En début Septembre, il avait été en France. Comme excuse à Nic et Thémis, il avait dit qu'il devait faire une mission des plus secrètes, et qu'il reviendrait dans un jour. Sans trop s'attardant sur le sujet, il avait préféré partir le jour même de son annonce, laissant son fils aux Devereaux. Transplanant jusqu'en France, il se retrouva à Paris. Mmmh, un endroit qu'il aurait préféré éviter... C'était une ville qui avait ses souvenirs. Par exemple, c'était à Paris, que Thalyesin avait retrouvé Samara, dans les catacombes de la ville des amoureux, et lui avait avoué ses sentiments, l'empêchant qu'elle se suicide. Ce jour là, il aurait mieux fait de tomber malade ! Et tout ce qui venait de se passer n'aurait jamais arrivé. Quoi que non... McAllister aimait son fils plus que tout, et ça, il l'échangerait pour rien au monde, même si c'était le fils de Samara. Aedhan était tout ce qui lui restait de sa vie, et c'était l'une des seules personnes que Thalyesin s'accrochait pour passer à autre chose et oublier son ancienne histoire d'amour. En effet, il y avait Aedhan, et Thémis... Ah Thémis ! Jeune enfant belle et rebelle. Une enfant non, c'était une adolescente. Thalyesin commençait à décrypter les sentiments qu'il ressentait, et même s'il essayait de les cacher, il ne pouvait pas tout contenir en lui. Il y avait des gestes, des paroles qui le trahissaient, assez souvent. Bien qu'il ait très envie de tuer et de gifler la Suisse, il ne pouvait s'empêcher d'être heureux avec elle, même en menant une relation "chien & chat" avec elle.

Justement, en parlant de Thémis Devereaux, c'était la raison de sa venu en France. Buvant le flacon qui contenait le polynectar, le mangemort transplana et arriva devant l'entrée de l'école. Les portes étaient ouvertes, vu que c’était le jour des inscriptions. Profitant de ce moment, Thalyesin, déguisé en Nic, pénétra dans le château. C’était très différent de Poudlard. Il faisait plus chaud, la décoration n’était pas la même, bref, tout était différent. McAllister arriva jusqu'au bureau de la directrice, et essaya de la convaincre, de prendre Thémis pour la rentrée. Espérant avoir reçu une réponse positive, il partit. Il organisa tout ça, derrière le dos de Nicolas et de Thémis. Car il savait que Thémis voudra jamais aller dans cette école pour les jeunes filles. Rentrant un jour après chez les Devereaux, il continua son quotidien, comme si rien ne c'était passé. Quelques jours après, il reçut une confirmation, comme quoi Thémis était acceptée dans cette école. Il se dépêcha pour remplir et envoyer son dossier.

Depuis quelques temps, Thalyesin était un mangemort recherché. En plus, il portait un demi masque qui lui recouvrait toute la partie de son visage brûlé, donc il était repérable. Mais aujourd'hui, le mangemort devait sortir, histoire de prendre l'air pour une ou deux heures. Lorsqu'il arriva dans la maison, il fut accueillit par Thémis, visiblement folle de rage, puisqu'elle lui lança un vase en pleine figure. Thalyesin sursauta et recula, se collant contre la porte d'entrée. "Qu'est-ce que tu fiches ici ? Tu n'es pas censé être dans ton école ?" questionna l'ancien politicien, en croisant les bras contre son torse. "Euh... Nic n'est pas là... Ça fait deux jours qu'il n'est pas entré..." Thaly sentait que Thémis allait découvrir que c'était lui qui avait fait son transfert à Beauxbâtons. "Tu sais... Il n'y a pas que ton frère qui vie ici..." Oh non, Thalyesin était sur le point d'avouer à la Suisse son acte. Si jamais elle le découvrait, le mangemort allait se retrouver castrer, comme elle venait de le dire. "Enfin, non, laisse tomber. Je ne sais pas où est ton frère ! Bordel ce n'est pas mon frère, alors ne me cherche pas et va dans cette école ! Tu seras bien mieux en France, qu'à Poudlard !"
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MessageSujet: Re: Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!"   Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!" EmptyMar 2 Avr - 21:47





Loin des yeux loin du coeur ?



«  Mon école ? Mais de quelle école parles-tu toi d'abord ?
hurla-t-elle à plein poumons tout en envoyant s'exploser contre la cheminée la table basse en verre du salon De celle où je suis sensée être en ce moment ? Celle où tu m'avais convaincue, toi oui toi, de retourner alors que je voulais arrêter mes études ? la lampe suivit le chemin du vase et frôla le visage du Mangemort avant de s'écraser contre la porte d'entrée Ou alors tu parles de cette autre pensionnat, bourré de sales gamines, de filles, où je suis attendue dès demain après-midi ? Hein Thaly ! De quelle école parles-tu ? Poudlard ou Beauxbâtons ? »

Thémis ne décolérait pas ! L'homme qui se tenait devant elle, demeurait parfaitement impassible. Et, rien que cette attitude, si elle avait encore eu le moindre doute, eut suffit à les lever. Nulle surprise si ce n'était celle de la voir débarquer ici. Et même le fait qu'elle semble chercher son frère pour le priver de ses attributs virils ne l'avait pas même fait ciller. Dieu que c'était agaçant de parler, de s'époumoner devant un bloc de marbre comme lui ! Alors qu'il la regardait se défouler et passer ses nerfs sur tout ce mobilier qui n'avait guère plus de deux semaines -le dernier ayant péri sous une de leurs disputes- la vert et argent s'arrêta net au moment même où il se décida à parler. Non, sans blagues ? Nicolas n'était pas le seul à vivre sous ce toit ? Quel scoop ! Pourtant Thémis, bien que sachant pertinemment ce que cette amorce de phrase laissait sous-entendre, elle ne céda pas -encore- à cette furieuse envie de lui sauter à la gorge et de lui arracher ces deux magnifiques saphirs qui lui servaient de regard. Et quel regard ! Jamais Thémis n'avait autant eu envie de s'y fondre qu'aujourd'hui ! Elle aurait vu y lire tant de choses. Qu'elle se trompait ! Que Thalyesin n'y était pour rien dans toute cette abracadabrante... Que son frère était seul responsable de cette déchirure, de cette séparation dont elle ne voulait pas...Mais Thémis eut beau le fixer pendant de si brèves secondes qui lui parurent être une éternité, elle ne lut rien. Rien du tout... Ni cette colère qu'elle aimait voir flamboyer chez lui lorsqu'ils se prenaient si bien la tête. Ni cette tendresse et cette douceur qu'elle sentait parfois se poser sur elle... toujours quand il pensait qu'elle ne le voyait pas. Non, les yeux de cet homme qui était en train de lui couper les ailes, de briser ses rêves et ses plus fous espoirs, n'exprimaient rien. Et, cela, Thémis le vivait vraiment très mal ! Elle 'aurait voulu furie ! Elle l'aurait voulu violent ! Elle l'aurait, aussi et tellement, voulu démonstratif, tendre...

«  Comme c'est facile tiens ! Nicolas a pris la poudre de cheminette et a bien pris soin de ne pas être présent lorsque la bombe exploserait ! Quel courage ! Les Mangemorts ! Vous êtes tous les mêmes ! Vous agissez dans l'ombre ! Vous faites vos coups par en dessous ! Déloyaux et menteurs ! Tous des traîtres ! Voilà ce que vous êtes Thaly ! Toi le premier ! Des menteurs qui manipulent leur entourage pour mieux parvenir à leurs fins ! Des traîtres qui vous laisseraient espérer la lune dans leurs regards mais qui vous voleront jusqu'à votre âme si vous ne vous méfiez pas ! Je hais les Mangemorts ! Je hais mon frère et... Je te hais toi aussi ! Tu vaux pas mieux ! Je te croyais mon ami et tu m'as trahie ! Tu l'as laissé m'éloigner ! Me séparer des deux seuls bonheurs de ma vie, de mes deux seuls trésors ! Tu l'as laissé m'éloigner d'Aedhan et de... toi... »


Puis la voix de la jeune fille mourut et sa colère s'apaisa, remplacée par la plus insupportable des douleurs. Elle criait encore, cassait tout ce qui tenait encore debout, mais le cœur n'y était plus et cela se voyait. Thémis souffrait. Elle souffrait de cette vérité qu'elle venait de confesser sous le coup de l'émotion et qu'elle regrettait déjà d'avoir énoncée. Quelle idiote ! Alors qu'elle le voyait là, devant elle, si séduisant et troublant... Si sur de lui alors qu'il lui mentait de la pire des façons ! Il aurait pu lui foutre une raclée qu'elle en aurait moins souffert. Là, il lui arrachait lentement le cœur et il lui suffisait d'un mot, un seul, pour le faire palpiter de joie ou pour le piétiner et le faire exploser. La jeune fille avait tellement confiance en lui ! Elle lui avait tout dit, tout confié ! Elle lui avait ouvert les portes de sa maison mais, encore plus, de son cœur et de son âme. Et Thémis se fustigeait d'avoir eu la faiblesse de penser qu'il en avait fait de même. Elle se trouvait pathétique et faible d'avoir pu imaginer, ne serait-ce qu'une seconde, qu'il la voyait autrement que ce qu'il disait si souvent d'elle. Une gamine, une peste, un boulet... Elle avait pensé que, pas plus qu'elle ne pensait réellement toutes ces insultes dont elle l'abreuvait à la première occasion, lui non plus ne le pensait pas. Bon, d'accord : elle le pensait ce qu'elle lui disait. Mais c'était... C'était sa façon à elle de lui dire, de lui avouer ce qu'elle se savait incapable de dire autrement. Pourquoi ne le voyait-il pas ? Il était aveugle ou quoi ? Quel con ! Mais, au moment où il reprit la parole, les jambes de la jeune fille flageolèrent et il lui fallut se retenir au mur pour ne pas tomber. Il savait. Il li avouait même qu'il voulait qu'elle parte. Refoulant ces larmes qui commençaient pourtant à perler de ses yeux, elle se redressa. Sa voix tremblait, de colère et de douleur, lorsqu'elle lui jeta, en s'approchant de lui et en le poussant violemment contre la porte

«  C'est toi... TOI !
dit-elle en le giflant violemment Tu as tout organisé ! Et ne me mens pas j'ai trouvé ces putains de hiboux dans notre chambre ! Espèce d'ordure ! Sans couilles ! T'es vraiment minable Thaly ! MINABLE ! siffla-t-elle entre ses dents avant de mettre ses menaces à exécution et de lui broyer les noisettes. Puis, ajoutant un coup de genoux dans l'abdomen, elle le repoussa et, s'éloignant à reculons, elle poursuivit Mieux en France ? Pour qui ? A qui as-tu pensé en faisant cela Thalyesin ? A moi ? Oses seulement me dire que c'est pour mon bien que tu l'as fait ! Oses un peu et je t'achève ! T'en as rien à foutre de moi ! Je ne suis qu'une pauvre idiote dont tu t'es servie quand tu en as eu besoin ! Et maintenant que ton grand copain, mon si cher frère, est de retour, alors tu me jettes ! T'en a rien cirer que je ne veuille pas aller m'enterrer avec des pétasses, que je perde encore une fois mes amis ! Et je parie que tu te marras bien si je te dis que ce qui m'a fait le plus chier lorsque j'ai appris tout cela, c'était que j'allais te perdre toi ! Toi putain ! Je pensais que Nic était derrière tout ça... Je pensais que, toi, tu ne me trahirais pas. Jamais ! Je pensais que tu me respectais ! Que tu m'aim... T'es vraiment un connard Thalyesin ! Un beau connard ! »

Puis, hors d'elle, elle attrapa le coupe papier qui se trouvait sur la table d'entrée et en menaça l'homme. Mais, alors qu'elle allait frapper, son bras s'arrêta. Thaly... Ce regard... Ce visage qu'elle trouvait tellement beau malgré ce masque terrifiant qui masquait ses blessures... Thaly... Se retournant, le coupe papier toujours à la main, elle courut dans les escaliers et fila s'enfermer dans sa chambre. Jetant l'arme sr son lit, la jeune fille ouvrit à la volée la porte de sa penderie et attrapa n sac qu'elle jeta sur son lit. L'instant d'après elle y enfouissait quelques vêtements. Puis, ceci fait, elle voulut se retourner mais sentit une présence dans son dos. Ne pouvant se résoudre à se retourner et affronter les glaces du regard de cet homme qu'elle aimait à en crever, elle dit, d'une voix lasse

- «  Nicolas et toi allez être tranquilles je te rassure. Je ne m'imposerai pas une minute de plus dans une maison où, de toutes évidences, je ne suis plus la bienvenue ! Je me casse, t'es content ? Je pars... Mais si vous pensez que je vais aller en France vous vous plantez ! Tu te plantes ! J'ai seize ans et si je refuse d'aller en cours nul ne peut m'y contraindre ! Pas même toi ! Toi que je prenais pour un ami mais qui...
alors qu'elle s'énervait de nouveau, le blouson de la demoiselle tomba et, de sa poche, s'échappa le petit flacon de pilules magiques -de drogues donc- que lui fournissait Tane depuis la Coupe. Regardant Thalyesin avec inquiétude, espérant qu'il ne l'avait pas vu, elle se baissa et ramassa discrètement le flacon Puis, sentant la douleur devenir trop forte, elle tourna le dos et prit fébrilement une pilule. D'autre suivirent. Thémis oubliait qu'il n'était pas bon d'abuser de ces « bonbons » là. Se relevant, les yeux légèrement troubles, la voix pâteuse d'un coup, elle prit son sac et, tentant de franchir la barrière du corps du mangemort, elle dit simplement, son regard vide posé sur le sien Laisses moi passer ! Tu voulais que je parte, non ? Tu voulais te débarrasser de moi ? Sois heureux je m'en vais ! Et, sois rassuré, tu ne me verras plus jamais ! Je disparais de ta vie ! A tout jamais ! »





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MessageSujet: Re: Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!"   Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!" EmptyMer 3 Avr - 21:08

Loin des yeux loin du coeur ?
thémis & thalyesin
« Je parlais de Beauxbâtons… » expliqua Thalyesin tout en se baissant pour éviter de recevoir une lampe sur sa tête. « Poudlard n’est plus ton école Thémis. Il va falloir t’y faire. C’est peut-être un endroit bourré de sales gamines, mais tu dois y aller. » Le mangemort resta impassible. Il ne broncha pour d’un cheveu, toujours les bras croisés. De toutes évidences, il allait s’en prendre plein la figure, et ça, dans pas longtemps. « Oh mais tu vas te taire ? Ne mets pas tous les mangemorts dans le même sac, hein ! Ok, il y a beaucoup de traites, des déloyaux et des menteurs, ça je suis d’accord ! Mais on n’est pas TOUS LES MÊMES ! Okay ? Alors déteste moi, j’en ai rien à faire ! » hurla-t-il en parlant avec ses mains. Thalyesin regardait de haut Thémis. Non mais qu’est-ce qu’elle pouvait crier et s’énerver celle là ! C’était pas possible ça ! « Tu crois qu’en allant à Beauxbâtons ça va t’éloigner d’Aedhan ou de moi ? Poudlard ou Beauxbâtons, c’est pareil ! Et puis, merde ! Vas-y et arrête de vouloir tuer ton frère ! S’il l’a fait, c’est uniquement pour ton bien. Mais ça, bien sur, tu t’en fiches. » L’ancien politicien comprenait parfaitement la réaction de la Suisse. Après tout, elle avait tout ses amis à Poudlard, et c’était une des meilleures écoles de magie. Mais quand sa protection n’était plus tout à faire sûre, il était obligé de tout faire pour tout remettre dans l’ordre, et laisser le temps… Le temps que ça passe. Thalyesin n’avait pas mis Thémis en France pour qu’elle s’éloigne, oh non. C’était difficile pour le mangemort de s’éloigner d’elle… C’était juste pour son bien… Oui, son bien. McAllister ne voulait pas la perdre.

Se dégageant de la porte, il fut pousser assez fortement de nouveau, contre celle-ci, en recevant en même temps une gifle. Ok bon, elle venait de deviner ce que Thaly venait de faire, et il était en train d’en payer le prix. Lui broyant les noisettes, Thémis lui gueula dessus. Lui, le mage noir, tomba à genoux, bien trop occupé à subir la douleur que venait d’infliger l’étudiante. « Mais t’es conne ! Bon sang ! ». Presque affalé sur le pas de la porte, il trouva néanmoins la force de regarder son interlocutrice dans les yeux. Elle ne comprenait donc pas ? C’était pour son bien… Mais comment allait-elle comprendre que Thalyesin voulait la protéger ? En quoi ? Après tout, elle n’était « rien » pour lui, logiquement… Mais c’était bien le sens contraire… Thalyesin l’aimait. Oui, il ne pouvait se passer d’elle. Et avoir une relation avec une élève de Poudlard (ou de Beauxbâtons), était impossible… Le mage noir, déjà en recherche, risquait très gros. Il laissa Thémis monter. Elle avait besoin de réfléchir, et d’être seule… En même temps, elle avait pris l’ouvre papier, et elle pouvait faire de vilaines choses avec. S’appuyant sur la poignée de la porte, Thalyesin se leva, et monta doucement les escaliers, et se dirigea dans la chambre. Il s’arrêta sur le pas de la porte et regardait Thémis, faire ses valises. « Reste… Tu sais ce que je voudrais, en réalité ? Je voudrais que tu restes ici, tout le temps. Que tu ne partes plus. Même pour aller à Poudlard. Je sais que tu as tes amis là bas, mais si je me montrerai égoïste, je te kidnapperai pour que tu restes ici, avec moi… » Il baissa son regard et aperçut un flacon qui tombait de sa poche. Curieux, il s’approcha et l’arracha des mains de Thémis. « C’est quoi ça ? Tu m’expliques ? » Regardant d’un peu plus près, il crut avoir une crise cardiaque. « MAIS QU’EST-CE QUE TU FOUS AVEC CA ??! Non mais là c’est le pompon ! Pourquoi tu prends ces choses ? Depuis quand tu en prends ? » Le mangemort garda le flacon dans sa main, le tenant fermement pour pas que la suisse puisse le reprendre. « Je te croyais assez forte pour ne pas consommer des trucs comme ça. Décidément… Je me trompe… »
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MessageSujet: Re: Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!"   Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!" EmptyMer 3 Avr - 22:27




Loin des yeux loin du coeur ?




«  Ne me dis jamais, mais alors JAMAIS, ce que je dois penser, faire ou même ressentir Thaly ! Tu n'es ni mon père, ni mon frère ! Et, à ce que je sache, tu n'es ni mon mec ni encore moins mon mari ! Tu n'as, par conséquent, aucun droit sur moi ! Vas te faire foutre ! Tu m'entends ? Va te faire foutre l'ancêtre !
hurla-t-elle alors que, lui, demeurait comme figé dans ses chairs et dans ses convictions, la priant, comme si de rien n'était, de lui obéir. Et puis quoi encore ? Et, non, je n'irai pas ! Et certainement pas parce que, TOI, tu le veux ! Je n'ai d'ordre à recevoir de personne et sûrement pas d'un Mangemort déloyal, menteur, tricheur et traître ! persifla-t-elle en insistant là où elle savait que cela pouvait faire bien mal. Tous les mêmes ! Je signe et je persiste ! Et, tu sais quoi, je parie que, au fond, tu ne vaux pas mieux que Baker ! As-tu déjà violé une fille innocente Thalyesin ? Tu as aimé l'entendre pleurer et hurler de terreur ? Oui, dis-moi, ça fait quoi de détruire une enfant Thaly ? »

Les mots dépassaient largement les pensées de la jeune fille qui ne parvenait plus à maîtriser toutes ces horreurs qu'elle débitait comme elle aurait lancé des sortilèges impardonnables. Thémis souffrait, se sentait meurtrie dans son corps encore plus que dans ses chairs. Et, aveuglée par cette douleur tellement forte qu'elle aurait encore préféré en mourir, elle se débattait de la seule façon que la vie lui ait jamais montrée : en attaquant. Rendant coup pour coup, ne faisant preuve d'aucune pitié, d'aucune clémence. Elle voulait que cet homme qui la mettait ainsi plus bas que terre endure ce qu'elle endurait. Il la tuait en prenant cette décision. Elle voulait sa mort à lui aussi. Pourtant, malgré la virulence de ses paroles et la violence extrême de ses gestes, les larmes se mirent à rouler sur ses joues rebondies et empourprées. Si seulement... Si seulement il avait pu lire ce qui se cachait derrière son agressivité ! Si seulement il pouvait comprendre que, oui, Poudlard et Beauxbâtons, c'était la même chose pour elle. Là dessus, au moins, ils étaient d'accord ! L'un ou l'autre des pensionnats, Thémis s'en contrefichait pas mal en fait. Car, dans un cas comme dans l'autre, elle serait loin du petit... et de lui. Lui...Mon Dieu ce qu'il était beau ainsi ! Alors qu'elle n'était que furie, lui savait garder intact le feu de sa rage. Il était en colère lui aussi. Elle le sentait, elle le savait. Thémis avait appris, durant toute cette année et encore plus ces dernières semaines, à connaître ce mage noir qui lui avait volé son cœur sans même le savoir. Et, mieux que personne, elle pouvait sentir la colère faire battre son cœur de glace ! Oui, Thalyesin était en colère. Ou... Ou se pourrait-il que ce soit de la tristesse qu'elle entendait poindre dans sa voix au travers de ce flot d'injures dont il l'abreuvait ? Seraient-ils deux à mentir dans cette pièce ?

«  Ne viens pas mêler mon frère à toute cette histoire ! Je connais Nicolas mieux que tu ne le connaîtras jamais ! Et je sais qu'il ne m'aurait jamais laissée partir sans la meilleure des raisons et, surtout, sans me demander mon avis ! Sauf si, bien évidemment, tu l'en as convaincu ! Que lui as-tu dit pour le convaincre Thaly ? Dis-le moi ! J'ai le droit de savoir, non ? Comment as-tu pu lui faire ça ? Comment as-tu pu me faire ça à moi bordel ? Il te pensait son ami ! Et moi... Moi je... Je pensais que rien ne pourrait jamais nous séparer Aedhan, toi et moi ! Je pensais que nous pourrions former une famille !
hurla-t-elle avant de plonger son regard embué de larmes dans celui de cet homme qui lui brisait le cœur mais qu'elle ne pouvait s'empêcher de désirer, d'aimer. Puis, à bout de forces et d'arguments, elle avait ajouté dans un sanglot Oui, tu as raison... Je suis conne... Conne d'avoir cru en toi... Conne d'avoir pensé que l'impossible était possible... Conne d'avoir seulement osé imaginer que je pouvais, ne serait-ce qu'un peu, compter à tes yeux ! Mais je ne suis rien... Rien ! N'est-ce pas le Mangemort au cœur de glace ? Rien qu'une gamine stupide, laide et inutile dont on se débarrasse en l'envoyant dans un autre pays ? »

Puis elle avait fui. Fui cette indifférence dans le regard de l'homme... Fuit cette colère, la sienne, qu'elle ne pouvait réprimer. Thémis l'avait frappé, presque castré. Alors que, en réalité, elle aurait voulu lui sauter au cou, unir ses lèvres aux siennes en un baiser passionné. Lui dire les mots les plus doux plutôt que ces horreurs qu'elle avait énoncées de la plus terrible des façons. Pour la première fois de son existence elle regrettait sa méchanceté. Même si celle-ci était loin d'être gratuite ! Après tout , Thalyesin était l'unique responsable de tout cela ! Tout était gâché et c'était de sa faute à lui, pas de la sienne ! Pourquoi la laissait-il ainsi partir ? Pourquoi, pire, cherchait-il tant à l'éloigner. Elle aurait pu tenter de le savoir, user de sa Legilimencie pour le savoir. Mais elle respectait trop cet homme pour violer ainsi son esprit. Oui, elle l'aimait tellement. Alors qu'elle se pressait de ramasser quelques affaires, sans même la moindre idée d'où elle pourrait bien aller ensuite, la jeune fille sentit la douleur la reprendre. Depuis la Coupe elle n'avait jamais récupéré. Et les séquelles de tous ces coups et de ce poison qui lui avaient été injectés continuaient à faire des dégâts. Mais, trop fière pour en parler, elle avait préféré gérer seule. Et, la seule manière qu'elle avait trouvé, était de se gaver de ces fichues « vitamines du diable » que lui fournissait régulièrement Tane. Elle avait bien failli en crever de ces trucs mais, sans eux, Thémis le savait, elle ne pouvait pas tenir. Sans ces drogues le moindre mouvement lui donnait envie de hurler, les nuits étaient sans fins et sans rêves et la vie n'était plus qu'un éternel calvaire ! Et Thalyesin venait de la priver de son seul espoir de son seul soleil : lui ! Elle se figea et leva vers lui un regard stupéfait lorsqu'il la rejoignit dans la chambre et commença à lui parler. Le cœur de la jeune vert et argent battait si fort qu'elle crut qu'il allait exploser. Faisant un pas vers lui, elle esquissa un sourire avant de dire, d'une voix aussi apaisée que douce

- «  Que je reste ? Pourquoi ? Je...Je ne comprends pas... Thaly...Tu voulais que je parte et maintenant tu voudrais que je reste ? Pourquoi ?
mais la réponse à sa question vint la saisir et l'emplir d'une chaleur qu'elle ne pensait pas même possible alors qu'il lui confessait, à mots tellement voilés qu'elle n'osait y croire, ce qu'elle crevait d'envie d'entendre depuis un moment maintenant. Thaly... Je ne veux pas partir non plus... Ni pour Poudlard, ni pour Beauxbâtons ni pour où que ce soit d'autres d'ailleurs... Gardes moi Thaly... Gardes moi près de toi... S'il-te-plaît...Gardes-moi...Jamais je ne te laisserai. Parce que...Parce que je t'a... mais la si tendre confession cessa au moment même où l'homme trouva les pilules et s'en empara. Alors, pendant qu'il replongeait dans sa colère, chassant le premier élan de réelle tendresse qu'il ait jamais eu envers elle, Thémis recula, effrayée Laisses moi t'expliquer, je t'en prie... tenta-t-elle de dire mais il ne l'écoutait déjà plus. Le Prince Charmant qu'elle avait entrevu s'effaçait devant le Mangemort. Et, chez Thémis, la colère reprenait elle aussi le dessus. Tentant de reprendre, mais en vain, son bien elle cria à son tour Non mais tu m'emmerdes tu le sais ça ? Tu es qui pour me juger et voir en moi une fille faible ? Tu es QUI Thalyesin ? hurla-t-elle avant de se précipiter pour reprendre son sac tombé à terre et reprendre la direction de cette porte devant laquelle il n'était plus Tu penses que j'aime prendre ces saloperies ? Tu penses vraiment que je suis le genre de fille à se complaire en gavant toutes ces merdes ? Avant de juger demande toi plutôt pourquoi j'en ai tellement besoin ! Demandes toi Thaly ! Tu n'as rien remarqué ? Depuis cette fichue Coupe où je me suis faite défoncée par Baker une fois de plsu pendant que, toi, tu te défoulais sur mon professeur et mon meilleur ami ? Tu n'as même pas vu que, depuis cette fois où, deux jours après la Coupe je me sus réveillée sans aucun souvenirs de ce qu'il s'était passé, j'allais mal ! Tu n'as rien vu ! dit-elle en laissant son sac tomber de nouveau au sol et en envoyant valdinguer sa robe. Là, sur son flanc, s'étirait la cicatrice de cette opération qu'elle avait subie sans même s'en souvenir et sans que jamais le mage noir ne lui explique. Furieuse, elle avança vers lui et, frappant son torse de ses poings serrés, elle le fit tomber à la reverse sur son lit. Et elle tomba avec lui. Tu crois que je ne pense pas à cette soirée Thaly ? Tu crois que je ne me demande pas d'où me vient cette cicatrice ? dit-elle en attrapant la main du jeune homme et en la posant sur son flanc dénudé. Je ne dors plus, je ne mange plus... Et j'ai mal à en crever ! Ces douleurs ne s'arrêtent jamais ! Jamais tu m'entends ! Et, le pire, c'est que j'ignore pourquoi je souffre autant ! Je ne me souviens de rien ! Toi, tu le sais ! Mais tu t'en fiches tellement que tu ne m'en parles jamais ! Alors, oui, je gobe ces fichues pilules de merde ! Pour oublier que je ne sais pas pourquoi je souffre ! Pour oublier de souffrir ! Pour oublier, encore plus, que j'aime un menteur qui refuse de me dire ce qu'il m'est arrivé ! »





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MessageSujet: Re: Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!"   Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!" EmptyMer 3 Avr - 23:14

Loin des yeux loin du coeur ?
thémis & thalyesin
La jeune Devereaux avait raison sur tout. Après tout, qu’est-ce qu’il était, Thalyesin ? Hein ? Qui était-il ? Personne. Il avait tout perdu, et aujourd’hui, il accumulait les conneries. Déjà, Thaly avait perdu son métier; politicien. Certes, il avait toujours détesté cela, mais il avait réussi à nouer un beau contact avec son oncle, et cela avait été important pour lui, puisque ça avait été comme un second père. Et aujourd’hui, Thalyesin l’avait perdu. Puis Samara. Coup de foudre, qui avait cessé de durer, y’a quelques semaines. Le mage noir avait perdu sa fille, et sa femme le même soir. N’ayant plus de toit, il avait pensé à aller chez les Devereaux, en compagnie de son fils. Mais après tout, il n’avait aucun droit sur Thémis. Elle n’était ni sa fille, ni sa sœur, si sa petite amie. Il se croyait presque comme chez lui, décidant de ce qu’elle devait faire ou non. Et tout ça, il s’en rendait compte. Thalyesin avait beau être sans emploi et mage noir, ce n’était pas pour autant qu’il avait perdu ses capacités intellectuelles. Sauf que c’était plus fort que lui, il se devait de protéger Thémis, même si elle ne comprenait pas vraiment les gestes (d’ailleurs il avait tout fait jusqu’à présent pour cacher les sentiments qu’il ressentait). « Comment peux-tu dire une chose pareille ? Comment ? Tu crois que je suis un mangemort qui saute sur la première venue ? Tu crois réellement que j’ai violé une fille ? Ou une femme ? Ne me dis pas des choses, que tu ignores. Au final, tu ne me connais pas. Tu n’as pas confiance en moi… Et moi, pourtant, j’ai une confiance - presque - aveugle en toi. » dit t-il dans un murmure. « Je ne connais pas ton frère aussi bien que toi, je te l’accorde. Et je veux nullement le remplacer. Je voulais juste te protéger ! Merde Thémis ! Te protéger ! Nicolas n’a rien fait. J’ai tout fait. J’ai manigancé derrière vos dos. J’ai pris l’apparence de Nic pour te faire inscrire à Beauxbâtons. Et tu ne sais pas quoi ? J’en suis fier ! Ouais ! Je mérite sûrement de partir, tu peux me donner tant de baffes que tu veux, tu peux te défouler sur moi… Mais rien ne changera ! Je serai aussi fier de moi, car mon unique but était de te protéger parce que… » Thalyesin regarda les yeux bleu de Thémis, et en sourit. « Je comprendrais que tu me demandes de partir… Ou même Nic. » dit-il en baissant son regard. Il comprenait sa faute, mais il en était content, car au final, son plan avait été d’envoyer la Suisse en France, pour l’écarter d’éventuels problèmes.

Le mangemort monta à l’étage pour regarder Thémis, et en profita même pour commencer à lui avouer ses sentiments… Mais il fut rattrapé par une colère noire, quand il découvrit le flacon de drogues. Thalyesin n’avait pas remarqué que Thémis était aussi mal. Quel con ! Il aurait du s’en apercevoir ! Comment allait-elle faire pour s’en passer maintenant ? Lui faire faire une cure était la meilleure des solutions… Ou presque. L’ancien politicien se retrouva sur le lit, avec Thémis sur lui. Il regarda quelques instants la cicatrise, puis regarda la jeune adolescente, dans les yeux. « Je pensais que si tu avais le moindre problème, tu aurais venu pour m’en parler. Prendre des choses comme ça… Non mais ça va te bousiller ta santé ! » Puis, d’une voix bien plus calme, il poursuivit. « Tu veux vraiment savoir, ce que c’est, cette putain de cicatrise ? Eh bien je vais te le dire. » Il continua, en plongeant son regard dans celui de Thémis. « Après la coupe, je t’ai emmené dans un hôtel. Par chance, il y avait un ancien médicomage, et il t’a soigné. Voilà l’histoire. » Thalyesin n’allait pas lui dire les moindres détails. Sinon elle pourrait partir, en courant. Ce soir là, Thémis avait dit à Thaly, qu’elle l’aimait… Bien qu’elle était dans les vappes, l’entendre sortir de sa bouche, avait fait du bien au mangemort.

« Tu n’es pas une gamine stupide, inutile, et encore moins, une gamine laide… Thémis, je voudrais tellement que tu restes, près d’Aedhan et de moi (et bien sur, de Nic, ne l’oublions pas !)… Je sais que tu dois poursuivre tes études. Je voulais t’envoyer à Beauxbatons pour que tu sois à l’abris… En restant près de moi, tu risques un danger, à n’importe quel moment… J’ai pensé qu’en France, tu serais assez loin, et en sécurité pendant un temps. » Le cœur serré, Thalyesin ne savait plus où il allait. Il laissait sa bouche parler, sans trop réfléchir. « Thémis ?… Tu sais pourquoi j’ai pensé à tout ça ? C’est pourtant simple… Tu es une personne qui compte tellement pour moi… Je t’aime Thémis. Je ne veux pas qu’il t’arrive malheur » avoua-t-il en ayant les larmes aux yeux, qu’il essayait de retenir. Oui… C’était un mélange de peur et de bonheur… Et de soulagement même ! Soulagé de lui avoir enfin dit; de bonheur car il était heureux d’être avec elle en ce moment; et de peur, qu’elle le repousse.
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MessageSujet: Re: Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!"   Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!" EmptyJeu 4 Avr - 9:26




Loin des yeux loin du coeur ?




«  T'en parler ? Et quand aurais-je pu t'en parler dis-moi ? Entre deux gifles ? Entre deux insultes ? Ou après que tu m'as encore répété, rabâché que je n'étais qu'une, je cite « sale gamine et une casse-noisettes » de première ?
dit-elle sur un ton qui, bien que calme, montrait bien la colère et l'amertume de la jeune fille. Et puis... Que pouvais-je te dire ? Que je ne me souvenais pas d'une chose dont toi-même tu te refusais à parler ? Que j'avais peur de te le dire parce que j'avais peur de découvrir ce qu'il m'était arrivé ? Peur aussi de savoir pourquoi toi, le seul en qui j'ai jamais eu autant confiance, tu ne me disais rien ? Tu n'imagines pas un seul instant toutes les horreurs qui ont pu me passer par la tête depuis cette fichue Coupe ! Non, tu n'imagines pas ! Abruti tiens ! Et cesses de me faire la morale tu veux ! Entre l'alcool dont tu t'imbibes régulièrement et mes « vitamines », je me demande bien lequel de nous deux est en plus mauvaise santé ! »

Thémis tempêtait encore mais, déjà, les choses changeaient. Dans ce regard qui n'avait plus rien de celui d'une enfant ou même d'une adolescente, s'était animé une lueur de tendresse. Ses lèvres tremblaient, laissant se déverser les derniers flots de rancoeur, de colère et de peur qui avaient assailli la vert et argent lorsqu'elle avait découvert la réalité. L'homme en qui elle avait la plus totale des confiance, parfois même plus qu'elle n'en avait en elle-même, l'avait trahie. Lui avec qui elle passait presque l'intégralité de ses journées -et parfois même de ses nuits depuis cette soirée des plus épiques avec sa sœur de cœur Jane- avait été capable de la trahir... Même si, alors qu'elle plongeait une fois de plus dans l'océan des yeux du Mangemort, elle se remémora ces mots qu'il avait prononcés, quelques instants plus tôt, dans le vestibule de leur maison. Il avait voulu la protéger et il en était fier... La protéger, elle... La jeune fille sentit un frisson lui parcourir l'échine quand elle commença à réaliser ce que ces mots impliquaient. Elle ne lui était pas indifférente ! Rien que cette pensée la transportait de joie, faisait palpiter son abruti de cœur de la plus folle des passions ! Elle ne le lui avouerait jamais mais Thémis aussi était fière. De lui inspirer pareil instinct de protection -et bien qu'elle soit persuadée de pouvoir se protéger seule le cas où- et, surtout, fière de voir ce qu'il avait pu faire pour mettre son plan en œuvre. Thalyesin avait pris des risques considérables pour l'envoyer à Beauxbâtons ! Il avait transplané et rien que cela aurait pu suffire à le faire remarquer ! Et, même s'il avait fait du polynectar, nul ne pouvait prévoir avec certitude la durée des effets. Oui, ce mage noir borné avait tout risqué, pour elle.

«  Et,tié, cesses de dire des conneries ! Nicolas ne te demandera jamais de dégager ! Et, quand bien même il s'y risquerait, je ne le laisserai jamais faire...
dit-elle tout en se laissant rouler sur le côté et se retrouvant allongée aux côtés de l'homme dont elle ne pouvait détacher son regard Et puis tu irais où d'abord ? Nous avons déjà eu cette conversation au début de l'été, tu t'en souviens ? Que tu le veuilles ou non ta place est ici ! Et nulle part ailleurs...Tu es ici chez toi Thaly... Oui, nous sommes chez nous ici...Tous ensemble... dit-elle en commençant à se détendre quelque peu.

Thémis se retourna vers le jeune homme et, écouta, patiemment, ce qu'il exposait. Et, subitement, cette proximité entre leurs deux corps -dont le sien presque totalement dénudé- lui parut bien étrange et elle ne put s'empêcher de rougit tout en remontant discrètement le drap sur elle. Thémis ne comprenait pas ce qui lui arrivait. La pudeur n'avait jamais été son fort et la nudité ne la dérangeait pas le moins du monde. Et puis, depuis la toute première fois où leurs chemins s'étaient croisés, Thalyesin et elle s'étaient vus, et à de si nombreuses reprises qu'elle avait cessé de compter, nus sans que jamais cela ne les dérange ou ne les trouble ! Sans compter que, depuis cette soirée passée avec sa sœur de cœur Jane -et dont elle avait encore eu du mal à se remettre- il n'était pas rare qu'ils dorment ensemble. Mais, là... Thémis sentait son cœur se mettre si brutalement, si délicieusement aussi, à exploser en son sein tandis qu'elle entendait la plus tendre des confession s'écouler, comme le plus beau des poèmes, de la bouche de cet homme dont elle ne pouvait s'empêcher de redessiner, du bout des cils, les lignes et les courbes si parfaites de ce corps qu'elle semblait découvrir pour la première fois. Son cœur d'enfant était mort. Et son tout nouveau cœur de femme, lui, battait la plus folle des chamades dans son sein qui se soulevait un peu plus à chaque mot que prononçait l'homme qu'elle ne pouvait plus nier aimer. Qu'elle ne voulait même tenter de repousser ou de fuir. Thémis l'aimait et son souffle était court, attendant, avec une fièvre au corps qu'elle ne connaissait pas, qu'il lui dise que, lui aussi, l'aimait. C'était fou ! C'était insensé et personne ne les comprendrait, elle le savait. Il avait le double de son âge, un enfant, un divorce derrière lui... Il était Mangemort et recherché par tout ce que Londres comptait d'aurors. Vivre avec lui était accepter de ne jamais connaître de répit, de peut-être devoir fuir encore une fois s'ils étaient acculés. Mais, Thémis s'en contrefichait ! S'il le fallait pour lui elle irait vivre sur Jupiter s'il le fallait ! Pour lui elle renoncerait à tout...Il n'avait qu'un seul mot à dire. Une seule phrase. Et il venait de la dire.

- «  La ferme Thaly... La ferme maintenant !
dit-elle dans un murmure bien plus doux que ne l'étaient ses mots. Se rapprochant de lui, elle lui sourit timidement et prenant son visage entre ses mains avec délicatesse, elle se pencha vers lui et, ses longs cheveux caressant son visage, elle sécha de doux baisers chacune des larmes qui étaient venues baigner les yeux de son amour Ne dis plus rien et écoutes moi Thaly...Ecoutes-moi... dit-elle en rapprochant son corps du celui de l'homme et en s'asseyant sur lui doucement. Elle l'obligea à se redresser jusqu'à ce que leurs deux visages se frôlent, que leurs deux souffles ne fassent plus qu'un. Les mains tremblantes, elle ôta le masque qui couvraient les blessures de l'homme. Elle ne voulait pas qu'il se cache, qu'il ait honte de celles-ci. Pas devant elle. Jamais. Regardes moi ! Tes brûlures, tes blessures...Je les aime. Elles font parties de toi et je les aime. J'étais là pour les soigner quand elles t'ont été infligées. Je serai là pour les aimer et les panser chaque jour qu'il faudra. Et je serai encore là le jour où elles auront enfin disparu ! Tu m'entends Thaly ? Je serai toujours là, avec toi... Et avec ton fils que je viens à aimer comme s'il était le mien d'ailleurs... Un mensonge peut-il devenir réalité ? puis elle se pencha et, les yeux étincelant d'un amour qu'elle ignorait même pouvoir éprouver, elle embrassa longuement et passionnément l'homme. Ses lèvres buvaient les siennes s'unissant en un instant de bonheur qu'elle aurait aimé ne jamais voulu voir finir. Quant au danger.. la claque tomba, drue et cinglante autant que retentissante. Thémis attrapa l'homme par le col de son t-shirt et approchant son visage du sien, mordant amoureusement sa lèvre inférieure, elle lui murmura Je ne le répéterai pas...Je ne suis, en aucun cas, comme ta saloperie d'ex femme -que j'éventrerai un jour pour la pendre par les intestins- qui geint dès qu'elle a un petit bobo ! Je n'ai peut-être que seize ans mais je pourrais en remontrer à plus d'un Mage Noir et tu le sais ! Et je ne suis pas non plus une petite poupée que l'on doit sans cesse foutre sous une cloche pour l'admirer et de peur qu'elle ne se brise ou ne se casse ! Le danger je ne le crains pas ! Je l'emmerde même ! Ce n'est pas lui qui pourra me séparer et m'éloigner de toi tu m'entends ? Jamais ! dit-elle tout en lui foutant une nouvelle claque et en se relevant brusquement et en allant se poster contre le mur Tu crois quoi Thaly ? Que m'éloigner m'épargnera les dangers ? Ou alors pensais-tu que si j'étais loin de toi tu pourrais oublier, enterrer tes sentiments pour moi ? Sois franc Thalyesin ! De quoi ou de qui cherchais-tu à me protéger ? Des autres, de tes ennemis que je ne compte même plus tant ils sont nombreux, ou de toi-même ? Tu comptes me faire mal Thaly ? Tu penses que m'aimer me fera plus mal que de me rejeter ? Si c'est ça t'es vraiment trop con ! Tu ne vois pas ? Tu ne comprends pas que c'est pour ça que je suis tellement en colère ? Je t'aime Thaly ! Je t'aime bordel ! Alors si tu m'envoyes là-bas... Si tu me demandes d'y aller...J'irais... Mais alors je ne te reviendrais jamais ! Choisis Thaly : tu me gardes ou tu me jettes ? Mais réfléchis bien...Je ne suis pas Samara ! Je ne suis pas non plus comme cette chère Olivia... Ni femme ni coup d'un soir ! Si tu veux m'aimer alors je suis prête et je suis et serai toujours à toi ! Mais n'espère pas que j'en devienne une fille stupide et douce à en vomir ! Ce n'est pas moi ! Si tu m'aimes alors prends-moi ! Mais ne me laisses plus jamais repartir...Sinon...Je te tuerais ! Quitte à en crever après ! »





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MessageSujet: Re: Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!"   Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!" EmptyVen 5 Avr - 19:47

Loin des yeux loin du coeur ?
thémis & thalyesin
« Oui m’en parler. Je te l’accorde, on a jamais un moment de répit, avec toutes les gifles, les insultes etc… Mais je sais reconnaître un sujet sérieux. Et je sais m’arrêter quand je vois que c’est nécessaire Alors tu es gentille, mais la prochaine fois que tu as un souci, tu pourras m’en parler. » Puis, son ton monta. « Oui,tu pouvais me dire tout ça ! Peut-être que j’aurai pu revoir mes paroles et te donner des réponses. Traites moi d’abruti, d’ancêtre et de tout ce que tu veux, tu sais très bien au fond de toi que je suis capable de t’écouter, merde ! » respirant profondément, il essaya de se calmer. « Tu vas me faire le plaisir d’arrêter de prendre ces saloperies » ajouta-t-il sur un ton de défi. « Je l’espère, que Nicolas me demanderait jamais de partir… Je ne veux pas que vous vous disputez à cause de moi. S’il me le demande, je partirai Thémis… Bien que j’en serai malade… » Même si cela faisait que quelques mois que Thalyesin vivait sous le toit de Devereaux, il savait qu’un jour ou l’autre, il devrait partir. Et si cela devait arriver, le mangemort en mourirait presque… Il aimait cette adolescente, et il ne voulait pas la quitter. Même quand elle devait aller à Poudlard, ça lui faisait du mal… La distance avait don de mettre en rogne Thaly, et de le rendre triste et énervé à tout bout de champ.

Voilà maintenant que le mangemort se surprit lui-même, en train de mettre tout sur le tapis devant Thémis : il lui avouait ses sentiments, qu’il avait pour elle, sans même s’en rendre compte. C’est lorsque la jeune Suisse dit à Thaly de se taire, qu’il réfléchit… Mais qu’est-ce qu’il venait de lui dire exactement ? Lui dire qu’il l’aimait ? Oui… Le cœur si froid du mangemort battait rapidement, et la brise qui était dessus s’enleva, pour laisser place à la chaleur, au fur et à mesure que la suisse parlait. Assez honteux de son vrai visage, Thaly détourna le regard quand Thémis lui ôta le masque. Depuis qu’il avait cet accessoire qui lui permettait de cacher la partie ravagée par les flammes, il avait honte. Honte de sortir, honte d’enlever ce masque, honte de lui-même. Il avait même développer une phobie du feu; il n’osait même plus allumer la cheminée. Bien que Thémis demanda à Thalyesin de la regarder, il mit de longues secondes avant d’obéir. Sûrement, dans quelques mois ou dans quelques années, les blessures seront complètement cicatrisées et il pourra aller dans un hôpital (n’importe mais pas celui de Ste Mangouste) pour subvenir à une opération de chirurgie réparatrice. Le mangemort regarda dans les yeux Thémis, puis plaça sa main derrière la nuque de l’adolescente et l’embrassa amoureusement. Mais après leur doux baisé, il reçut une claque. Habitué à recevoir des gifles de Thémis, ça ne le surprenait même plus.

« Thémis… Je sais tout cela… Mais le danger est partout avec moi. Tu dis que ce n’est pas lui qui pourra te séparer et t’éloigner de moi… Mais si… Il peut tout briser en un dixième de seconde. » Peut-être qu’il comparait trop sa relation avec Samara… Oui, c’était ça… Puisqu’en même pas deux secondes, tout avait coulé pour son précédent couple, et ça, il ne voulait pas le vivre avec Thémis. Il regarda après qu’elle lui ait, une fois de plus, administré une baffe, aller se poster contre le mur. « Je pensais que ça aller t’éviter un maximum d’ennuis. Mes sentiments que j’ai pour toi… Je ne peux pas les cacher ! Non, je ne peux pas, et je ne veux pas. J’ai peur Thémis… Ouais, c’est ça… J’ai peur… Peur qu’il t’arrive du mal, à cause de moi. Tu dis m’aimer mais le danger va venir très vite, et peut mettre nos vies en dangers… » Thalyesin fut heureux d’entendre Thémis lui dire qu’elle l’aimait… Bien qu’il l’ait déjà entendu auparavant, là, elle avait toute sa tête. Le mangemort se leva à son tour, et se posta en face de l’étudiante. « Non Thémis, tu n’es ni Samara, ni Olivia… Tu es toi-même, tu es Thémis. Je t’aime toi, d’accord ? » Puis, il prit le bras de la Suisse et l’entraîna dans ses bras. « Reste avec moi… »
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MessageSujet: Re: Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!"   Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!" EmptyVen 5 Avr - 21:59




Loin des yeux loin du coeur ?




«  Non... Je ne suis pas gentille ! Je ne l'ai jamais été et je ne le serai jamais ! Rêves pas l'ancêtre !
avait-elle crié elle aussi avant de baisser considérablement le ton et d'ajouter dans un murmure et en détournant le regard de celui de l'homme pour qui son cœur battait un peu trop fort. En plus si je devenais gentille nous nous ennuierions tous les deux, non ? Et puis tu m'emmerdes Thaly ! Car, si tu n'étais pas aussi aveugle et sourd, alors tu saurais que tu es sans doutes le seul au monde avec qui je sois aussi... insupportable ! Faudrait peut-être que tu te demandes pourquoi, hein ! Idiot ! T'en encore plus bête que ton fichu singe quand tu t'y mets ! puis alors qu'il revenait sur le sujet, ô combien épineux de son addiction nouvelle, Thémis se sentit passablement honteuse. Non, ce n'était pas ce qu'elle avait voulu. Mais, non, elle ne pourrait pas s'en passer aussi facilement. Même si elle le désirait. Maintenant plus que jamais. Elle voulait le lui dire posément mais l'agressivité due à la peur dans la voix de Thalyesin la fit monter, une fois de plus, sur ses grands chevaux Mais vas-te faire voir Thaly ! Tu crois que c'est facile d'arrêter ? Tu crois pas que j'ai déjà essayé ! Je peux pas ! Je n'y arrive pas ! Sans ces pilules je...Je crèverai tu m'entends ? Je crève sans elles ! C'est ça que tu veux? puis elle se calma un instant, se laissant même aller à poser sa tête sur son épaule et en caressant doucement son cou, son torse d'homme Nicolas ne dira jamais rien... Et ne dis pas de bêtises : lui et moi ne t'avons pas attendu pour nous disputer à la moindre occasion. En fait tu es même un bienfait pour lui : depuis que tu es là je fais des efforts. Oui, je ferai tout pour que tu restes vivre avec nous... Enfin avec moi surtout. Parce que si vous partiez Aedhan et toi, tu ne serais pas le seul à être malade. Et puis tu dois rester ! Sinon qui me surveillera ? »

Thémis n'en revenait pas... Là, a demie nue et adossée contre le mur de sa chambre, ses joues plus empourprées que jamais, elle regardait cet homme qu'elle connaissait et, en même temps, redécouvrait. Autrement. Différemment. Jusqu'à cet instant la jeune fille ne l'avait jamais vraiment regardé que comme un ami, un confident, un allié... Sornettes que cela ! Thémis savait, mais peinait encore à reconnaître, qu'elle n'avait jamais réellement vu Thalyesin autrement que de la façon dont elle s'autorisait aujourd'hui à le voir. Depuis le tout premier soir où ils s'étaient vus, depuis la première fois où ils s'étaient retrouvés dans le plus sombre des pétrins, elle avait vu l'homme séduisant et charmeur qu'il était. Bon, d'accord... Il était horripilant au possible, et elle ne pouvait passer une heure sans qu'il ne dise ou fasse quelque chose qui avait le don de la faire sauter au plafond... ou à sa gorge. Mais, oui, depuis le premier jour elle avait su qu'il n'était pas et ne serait jamais un homme comme les autres pour elle. Thémis avait tenté de s'accrocher à toutes ces raisons qu'elle avait pu trouver pour ne pas succomber à ce sentiment qui, ce soir, explosait en son sein. D'abord il était vieux. Le double de son âge... Et alors ? Où était le problème ! Il était beau comme un dieu, plus encore, et lorsqu'ils étaient ensemble aucun des deux ne dépassaient l'âge de raison alors ! Mangemort ? Oui, bah son frère l'était, ses amis l'étaient et elle préférait donc aimer un Mage Noir qu'un Auror ! Recherché ? Nicolas et elle aussi l'étaient, non ? Entre fuyards cela ne pouvait que fonctionner ? Marié et père ? Il avait divorcé et Aedhan était devenu comme un fils pour Thémis... Bref, aucune raison ne pouvait tenir le coup, le choc, face à ces déferlantes de sentiments qui assaillaient maintenant celle qui, cette fois c'était certain, ne serait plus jamais une enfant mais une femme. Thalyesin l'aimait et elle le lui rendait bien. Ils se l'étaient dit, de la façon la moins conventionnelle qui était. Mais de la façon qui leur ressemblait sans doutes le plus : explosive, passionnée et excessive. La meilleure pour celle qui, à présent, l'écoutait argumenter, ou du moins tenter de le faire.

«  Le danger... Tout briser ? Non ! Si tu penses à ton ancien coule je me permets de te rappeler que le danger n'a fait que finaliser ce que cette pute de Samara avait commencé de son côté ! Elle t'a trompé Thaly ! Et ce qui s'est passé ensuite n'a sans doutes fait qu'accélérer ce qui aurait, de toutes façons, fini par arriver ! Et même si je suis sincèrement désolée pour la petite Saphyre et pour tout le reste... Ne t'attends pas à ce que je te dise que je regrette que cette tragédie ait permis de t'ouvrir les yeux ! Cette femme n'était pas pour toi ! Moi, je le suis...
dit-elle dans un murmure et en rougissant de plus belle. Et, moi, si j'ai peur ce n'est que d'une seule chose... Ou plutôt de deux ! Que quelque chose, danger, Auror ou que sais-je encore, ne vienne t'enlever à moi... Et j'ai aussi peur que... Que tu ne t'aperçoives finalement demain que tu ne m'aimes pas. Que je ne suis qu'une passade agréable ! Une fille qui était là au bon moment pour t'aider à panser tes blessures et faire revivre ce cœur qu'elle, la putain, à fait exploser ! J'ai peur aussi Thaly... Je n'ai jamais aimé comme cela avant. Et j'ai peur de me réveiller et de réaliser que cela n'était qu'un beau rêve. Mais le danger, tu vois, je l'attends de pied ferme ! Tant que tu seras là, avec Aedhan et moi, alors je sais que je ne craindrais rien ! Et c'est très con ce que je vais dire mais... S'il le fallait...Je donnerai ma vie pour toi Thaly. J'ai déjà failli le faire cette première fois où nous nous sommes rencontrés. Dans cette ruelle...J'aurais tout fait, tout donné pour toi. Je ne savais pas pourquoi mais maintenant je le sais. C'est parce que je t'aimais déjà. mais ses doutes se dissipèrent au moment même où il se leva pour venir la rejoindre. Il était si proche, tout contre elle à présent. Elle sentait la chaleur de son corps répondre à la sienne. Elle entendait ses paroles et celles-ci formaient la plus belle des mélopées à son oreille. Lorsqu'il l'attira à lui Thémis leva les yeux et opina doucement de la tête. Je t'aime aussi Thaly...Et, oui, je reste avec toi. »

La jeune fille regarda l'homme et se perdit un long instant dans ses yeux. Subitement ils n'étaient plus un Mangemort recherché et une sale peste qui prenait le risque de l'héberger et de le cacher. Non, là et soudainement, ils n'étaient plus qu'un homme et une femme qui se redécouvraient avec les mots, les gestes d'un amour naissant. Thémis se hissa sur la pointe des pieds et agrippant fermement sa nuque elle but ses lèvres une fois de plus. Mais, cette fois, le baiser qu'ils échangeaient avait cette magie que seul l'amour savait faire naître. Elle buvait ses lèvre,s lui offrait les siennes, osant laisser sa langue venir trouver celle de l'homme pour mieux jouer ensemble. Ses mains ne restaient pas inactives et commençaient à enlever ce T-shirt qui eut vite fait de passer par dessus la tête du jeune homme. De cet homme qu'elle désirait plus que tout maintenant. Après le haut ce fut au jean de s'envoler après quelques acrobaties. Difficile de s'embrasser langoureusement tout en se déshabillant ! Dans un fou rire, les deux amoureux tombèrent sur le lit de la jeune fille. Alors Thémis mit un doigt sur les lèvres de celui qui serait bientôt son amant et se releva doucement. Lui tournant le dos, laissant son regard passer par dessus son épaule pour mieux le regarder, elle fit, tremblante, descendre le dernier morceau de tissu qui la couvrait encore. Ceci fait, croisant dans un sursaut de pudeur, ses mains sur sa poitrine dénudée, elle lui fit de nouveau face. Puis, s'approchant de lui, elle grimpa agilement et légèrement sur lui. Ses lèvres, gourmandes et avides de découvrir ces terres encore inconnues, trouvèrent leurs homologues avant de s'enhardir, de se perdre dans ce cou qui la rendait folle. Ses mains tremblaient alors qu'elles exploraient ce corps tellement viril. Mais, au moment où elle s'approchait de l'endroit le plus sensible de l'homme, un endroit qu'elle avait déjà touché pour mieux le martyriser, elle s'arrêta, comme figée. Se redressant, les larmes au bord des yeux, elle murmura dans un sanglot étouffé

- «  Thaly...Je...Si tu savais comme j'ai envie de toi ! Comme j'ai envie d'être une femme pour toi, avec toi, ici et maintenant... J'aimerai tellement ! Mais...
pleura-t-elle en enfouissant son visage baigné de larmes dans ses mains Je... J'ai tellement peur... De ne pas être à la hauteur... De te décevoir... Pardon... »


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MessageSujet: Re: Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!"   Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!" EmptyMer 17 Avr - 23:48

Loin des yeux loin du coeur ?
thémis & thalyesin
« A quoi ça sert les amis, si tu les traites uniquement de sales gros mots ? Tu sais ce que ça veut dire « amitié », au moins ? Se confier, pouvoir parler ! Bordel on dirait que je suis un meuble ici ! Et merci, mais mon singe n’est pas bête. » répliqua le mangemort avec une grosse pointe d’ironie. Son singe, quelle histoire ! Quand Thalyesin faisait une petite balade nocturne, tout en veillant qu’il n’y ait pas d’aurors dans les parages, il avait trébuché sur un carton. Dedans, se trouvait un petit singe, pas plus haut que deux pommes. Apparemment il avait été abandonné. Mais ça, le mage noir y remédia très vite. Sans trop savoir pourquoi, il décida de prendre le singe, de le soigner, de le nourrir, tel un deuxième enfant. Et Thémis n’en était pas la plus joyeuse, de ce nouveau colocataire. A cette heure-ci, l’animal devait roupiller. Ce qui était loin d’être le cas de Thalyesin, qui venait de surprendre Thémis, en train de prendre des cachets, assez nocifs pour la santé. « Si tu as la volonté d’arrêter, tu y arriveras ! Dis pas que tu crèverais, c’est faux ! Il y a des remèdes, des solutions pour ça ! » Ô combien Thalyesin savait ce que ces mystérieux cachets avaient effet sur le corps humain. Autrefois, alors qu’il venait juste de finir ses études à Poudlard, le mage noir en prenait régulièrement, et ça avait été long et pénible de faire une cure. « Mais oui, je reste. Ne t’en fais pas, je suis là, avec Aedhan - et le singe. »

Le mangemort regarda la jeune Devereaux dans les yeux. Aujourd’hui, tout venait de changer. Pourquoi ? Parce qu’il venait de lui avouer ses sentiments pour la première fois. Thalyesin avait su un peu plus tôt, que Thémis l’aimait. Mais qu’il le dise à l’étudiante était une chose qui l’avait presque effrayait. L’amour était un sentiment, une force si puissante que s’en était presque inquiétant. « Oui… Je ne veux pas revivre la même chose que j’ai vécu avec Samara. Je veux du nouveau, du neuf ! Et même si je pense à ma fille tous les jours, je suis heureux que ça nous a permit de vivre cet instant, maintenant » Thalyesin souleva un peu plus le menton de la jolie Suisse. « Regarde moi bien Thémis. Tu penses que je vais rester les bras croisés en prison, si un auror m’attrape ? Tu sais très bien que je trouverais un moyen pour m’évader. Car maintenant, j’ai deux personnes que je ne compte pas laisser tomber, et à qui je ferai tout pour être avec eux. Aedhan, et toi. N’aies pas peur que je ne t’aime plus demain, car ceci est impossible. Ce n’est pas un rêve… » Thalyesin pinça la peau de Thémis. « Tu vois, tu ne t’es pas réveillé… » L’ancien politicien prit les mains de Thémis dans les siennes, et la regarda droit dans les yeux. « Je t’aime, et rien ni personne va nous le gâcher. Je ne le tolèrerai pas ! »

Alors que les deux amoureux s’embrassaient, Thémis enleva le tee-shirt de Thalyesin, puis le jean. Thaly, qui était sur le point d’enlever complètement son jean, il perdit l’équilibre et s’accrocha à la taille de Thémis. Mais il l’emporta avec elle, dans sa chute, et ils se retrouvèrent sur le lit. La jeune adolescente se retrouva entièrement nue quelques secondes plutard. Dire qu’il y a cinq minutes, Thalyesin était à deux doigts de recevoir une lampe en pleine figure, là, il était sur le point de s’unir avec la jolie Devereaux. Leurs touchées étaient sensuels, tout comme leur baiser. Quand la Suisse se glissa au plus bas, elle sanglota. Thalyesin se redressa, enleva ses mains de son visage et lui caressa la joue, pour enlever les larmes qui circulaient. « Thémis. Tu n’as pas à t’excuser, et je comprends, vraiment. Tu n’as pas à avoir peur… Si tu n’es pas prête, je comprendrais. Si tu l’es, laisse moi t’aider, te guider… » Thalyesin embrassa doucement les lèvres de Thémis, puis déposa des délicats baisers à son cou, tout en lui caressant le dos. Pendant ce temps, quelqu’un sonna comme un fou, à la sonnette de la maison, dérangeant ainsi, les amoureux.
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Pepita Lapina
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MessageSujet: Re: Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!"   Themis 2 "Poutrage en vueeeeeeeee !!!" EmptyJeu 18 Avr - 8:20





Loin des yeux loin du coeur ?




«  Oui, je sais parfaitement ce que signifie ce mot auquel tu sembles tellement tenir pour décrire notre relation ! Je sais ce qu'est « l'amitié »... Je l'ai découvert cette année. Auprès de Jane, de Jethro... Mais certainement pas auprès de toi Thaly ! Je ne veux pas de ton « amitié » ! Tu ne comprends toujours pas ?
avait-elle commencé à confesser d'une voix bien plus paisible et comme empreinte de timidité. Alors que le jeune homme abordait le sujet, ô combien épineux de cette boule de poils qu'il avait trouvé amusant d'adopter Thémis feignit de se mettre en colère. Non, elle n'appréciait pas ce singe et, oui, elle en aurait bien fait un délicieux sorbet mais... Mais le Mage Noir y semblait sincèrement attaché et, rien que pour cela, elle ne lui ferait aucun mal. Même si elle adorait faire enrager l'homme en prétendant le contraire. Mais ce soir, alors qu'elle se perdait dans son regard, si semblable au sien, ce fut avec un sourire qu'elle répliqua Même si je pourrais, éventuellement et après quelques verres que cette satanée bestiole peut parfois se montrer maline tu ne m'empêcheras jamais de penser qu'il pue ! Tu devrais songer à le baigner ! Vous seriez tellement mignons tous les deux dans la baignoire à vous frotter le dos ! avait-elle dit en riant doucement et posant sa tête sur le torse du jeune homme. La toute jeune femme sourit un instant mais celui-ci se fana au moment même où il revint sur le sujet de ces drogues qu'elle prenait et auxquelles, elle le savait, elle n'était pas encore prête à renoncer. Sans oser le regarder cette fois, elle se blottit un peu plus contre lui et murmura, tremblante Des remèdes ? Je n'en connais aucun... Des solutions ? Tu veux quoi ? M'enfermer dans une pièce et me sevrer de force ? Tu penses être prêt à me voir délirer, vouloir crever car, dis ce que tu veux, mais la seule fois où j'ai tenté d'arrêter... J'ai bien failli en crever Thaly ! Et si Tane ne m'avait pas sauvée je te jure qu'aujourd'hui toi et moi n'aurions pas cette discussion ! Ces drogues … Je ne sais pas à quoi Whitman's Industry les destinait mais, crois-moi, ce ne sont ni de simples dopants ni encore moins des médicaments ! Ton ex femme développe des saletés d'armes chimiques... Tu parles d'une ironie toi... Crever à cause d'elle... Pathétique... Thémis riait mais le cœur n'y était pas et la jeune fille ne réalisait pas même ce que la fatigue venait de lui faire avouer de la plus involontaire des façons. Tentant de trouver un peu de cette chaleur qui seule savait l'apaiser et la réconforter, elle se lova tout contre le Mangemort et le serrant dans ses bras elle chuchota d'une voix bien tendre Si pour te garder il faut supporter le singe je pense que je finirai par m'y faire. J'ai adopté ton fils et aujourd'hui je l'aime comme s'il était le notre... Alors un singe... Je ferai n'importe quoi pour te garder près de moi Thaly... Tu comprends ça ? Ne me quitte pas... S'il-te-plaît... Ne me quitte jamais... »

La jeune fille, devenue si soudainement femme, refusait de s'éloigner, de quitter ces bras qui l'entouraient de la plus forte et en même temps douce des façons. Même si elle ne comprenait pas vraiment comment ils avaient bien pu en arriver à se faire pareilles confessions, elle savait en revanche en savourer la douce violence ou la violente douceur. Oui, leur déclaration ne pouvait être qu'à l'image de ce qu'ils étaient. Violents, emportés, excessifs... mais aussi tellement tendres et fragiles lorsque le moment venait d'aborder ces sentiments, tellement puissants qu'ils en étaient effrayants, qu'ils se portaient. Thalyesin et Thémis se ressemblaient, s'opposaient pour mieux se compléter. Et nul ne pouvait réellement se targuer de les connaître. Car, ce que ces deux jeunes gens dissimulaient derrière ces apparences qu'ils maniaient parfaitement, nul ne le voyait jamais. Nul ne le verrait jamais. Non, ces cœurs bien plus sensibles qu'ils n'y paraissaient, étaient des trésors qu'ils osaient à peine se montrer, se dévoiler, s'offrir. Les larmes de Thalyesin avait poussé la jeune femme dans ces ultimes retranchements, la convainquant de renoncer à tous ses apparats de fierté et d'arrogance et de n'être, pour une fois, que cette femme sensible et douce qu'elle se découvrait pouvoir être. Oui, ils s'aimaient. Il défiaient la logique, la raison et même la morale de certains Tant de choses auraient du les séparer, les opposer ! Tant de personnes s'offusqueraient s'ils venaient à apprendre... Mais,de tout cela et de tous ceux-là, la jeune fille n'avait rien à faire ! Le jour où elle résumerait l'amour à une simple équation mathématique où tout ne serait plus que données logiques et question de probabilités alors elle saurait qu'elle n'aimerait plus ! Nul besoin d'être une adulte pour savoir ce que son cœur ressentait ! Et, en un sens, Thémis était heureuse de ne pas avoir atteint ce soit-disant « âge adulte » où les êtres renoncent à leur rêves les plus fous pour ne plus penser qu'en fonction d'une morale à laquelle elle ne souscrirait jamais ! L'amour était passion, était douceur et violence ! Il était folie ? Elle l'espérait bien ! Mais, à partir de cette nuit, aux yeux océan de cette adorable peste, l'Amour avait surtout une odeur, un visage, un nom... Celui de l'homme auquel elle offrait de nouveau ses lèvres pulpeuses : Thalyesin McAllister.

«  Ne me parles plus d'elle ! Jamais !
dit-elle en repoussant violemment l'homme et en se détournant de lui. Les poings serrés et le regard empli d'éclairs de colère, elle poursuivit d'une voix tremblante de rage Ne me considère pas comme une « nouvelle chance », je t'en prie... Je... Je n'ai pas choisi de tomber amoureuse de toi Thalyesin... Je ne cherchais rien : ni un moyen de faire le deuil de ma relation avec Lucan ni l'amour... Je ne cherchais rien mais je t'ai trouvé, toi. Et, même s'il m'aura fallu un an pour le réaliser, l'admettre et encore plus te le dire, cela n'est pas « nouveau » comme sentiment. Dès... Dès la première fois où nous nous sommes rencontrés j'ai su... Mais ce n'était pas le moment, pas possible, pas même envisageable pour moi. Mais, tu vois, j'ai eu beau lutter et me perdre dans les bras d'un autre... Ce soir c'est dans tes bras que je suis. Cette nuit c'est à toi que je veux me donner. Parce que j'en ai envie, besoin... Parce que c'est une évidence. Oui, t'aimer et t'appartenir est une évidence... elle se tut lorsque le jeune homme la contraint, si doucement, à le regarder en face. Les mots qu'il prononça lui glacèrent le sang et ses lèvres tremblèrent de peur. Oui, elle le savait, cela arriverait sans doutes un jour. Et Thémis ne pourrait l'empêcher. Le faisant taire d'un doux baiser elle laissa son front reposer contre celui qu'elle avait choisi comme amant et leurs regards n'en faisant plus qu'un, elle répondit Je sais que tu le feras... Et si un jour cela devait arriver, si cette satanée justice devait nous éloigner alors je te fais la promesse que je me ferai furie, je remuerai ciel et terre mais, oui je te le promets, je te ferai sortir de prison ! Azkaban ou une autre je m'en contrefiche ! Je ne laisserai rien ni personne t'éloigner de « notre » enfant et de moi ! Même si je dois supplier Rabastan pour cela je te libérerai ! Car tu comptes pour moi... Tu as toujours compté mais, aujourd'hui, Aedhan et toi êtes mon essentiel. Et peu m'importe de finir en Enfer du moment que je vous y accompagne ! puis elle rit doucement lorsqu'il la pinça avec tendresse, faisant naître un sourire sur ses lèvres et chassant de son esprit les derniers doutes que tout amour naissant ne pouvait que faire jaillir Ensemble Thaly... Maintenant, cette nuit, demain... A jamais... Je t'aime ! »

Puis les mots n'avaient plus eu leur place entre ces deux corps qui s'enflammaient comme ces deux corps qui palpitaient désormais à l'unisson. Les mots étaient devenus superflus et les regards, les caresses et baisers étaient devenus les maîtres. Les corps s'étaient dénudés, les peaux s'étaient une nouvelle fois révélées. Mais, cette fois, cela n'avait plus rien d'innocent, de puéril ou d'agressif. Là, alors qu'ils tombaient sur ce lit où ils dormaient déjà ensemble depuis des semaines, ce fut en amant qu'ils s'enlacèrent. Le désir se lisait au fond de leurs yeux, se sentait dans ces caresses qu'ils se prodiguaient presque tremblants. Thémis ne réalisait pas, ne comprenait pas, se laissant porter par une passion qui la submergeait, l'inondait sans qu'elle ne cherche seulement à la retenir. Elle brûlait et voulait donner comme recevoir. Pourtant... Pourtant les séquelles de ces deux uniques expériences revinrent la hanter, la stoppant brutalement dans son élan. Sans qu'elle puisse comprendre pourquoi, la peur était venu terrasser son désir, la replongeant dans des images qu'elle s'efforçait pourtant d'enterrer, ne les supportant plus que dans ces cauchemars qu'elle faisait encore quelque fois. Baker... Pourquoi Diable ce salopard de violeur s'invitait-il dans un moment qu'elle aurait tant voulu parfait. Tremblante, en pleurs, elle ne put poursuivre. Alors qu'elle aimait Thalyesin c'était ce qu'elle avait vécu avec Edward qui lui revenait à l'esprit... Une horreur... S'abandonnant aux bras, aux lèvres et aux paroles de son homme Thémis cessa bientôt de sangloter. Chacun des baisers du Mangemort la rassurait, la calmait. Chacune de ses paroles, de ses caresses faisait renaître son désir. Mais, alors qu'elle s'apprêtait à lui répondre qu'elle était prête, la sonnerie de l'entrée la fit sursauter. Regardant Thalyesin, les yeux emplis d'amour autant que d'inquiétude, elle l'embrassa et se releva à regrets. Enfilant rapidement ses habits, elle se dirigea vers la porte avant de revenir embrasser son amant et de lui murmurer dans un baiser

«  Quand je te disais que cette baraque était un moulin ! Pas moyen d'être tranquilles deux minutes... Au moins cette fois ils n'ont pas transplané dans notre chambre !
dit-elle dans un sourire. Puis, embrassant une nouvelle fois, longuement et langoureusement le jeune homme, elle s'éloigna et lui dit d'une voix taquine Ne bouges surtout pas... Je me débarrasse de cet intrus et je reviens très vite... Et, cette fois, nous finirons ce que nous venons de commencer... Attends moi Thaly ! Et reprends tes forces et ton souffle l'ancêtre ! Car, à mon retour, je me donnerai à toi... Totalement... Je suis prête... »

Puis elle disparut comme un tourbillon. Ses pas résonnèrent dans l'escalier. Puis le bruit de la porte s'ouvrant. Des mots échangés à voix basse mais qui ne tardèrent pas à monter. Un objet qui tombe au sol. Une cavalcade dans le salon. Des bruits de lutte et Thémis qui hurle. Puis le silence. Total et effrayant, chargé de menaces sourdes. Dans le salon les fauteuils étaient renversés et, sur le mur, un message était poignardé. Pour ce mangemort en fuite. Le contenu en était simple. Sa vie contre celle de la gamine. Signé Hannibal. Le frère d'Hubert. Celui-ci donnait rendez-vous au Mage Noir là où tout avait commencé. Allée des Embrûmes.




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